Le journal Sans détour paru le 8 mai 2017 dit avoir dénombré 11 prétendants au scrutin présidentiel de 2018 au Cameroun. Le 26 avril dernier, peut-on lire, l’homme d’affaires Jean blaise Ngwet, représentant au Cameroun d’une marque de produits électroniques, et président du Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun (MPCC) a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle au Cameroun.
Corentin Talla quant à lui, a marqué de son empreinte son passage à l’ancienne université de Yaoundé, durant les années de braises, dans les années 90. Après 23 ans d’absence du territoire national, il vient d’annoncer son retour au pays, à travers sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Dans une vidéo diffusée sur You Tube en janvier dernier, le célèbre comédien camerounais Dieudonné Balla qui vit en France, a dit sa volonté de briguer le fauteuil de la présidence de la république le moment venu. Il avait justifié sa volonté de briguer la présidence de la république de son pays d’origine comme un «acte de légitime défense», à la suite de l’interdiction de certains de ses spectacles en France par le gouvernement socialiste de Manuel Valls, officiellement pour des passages jugés anti-sémiques et xénophobes dans certains de ses textes.
Cabral Libii Li Ngué, est jusque-là connu comme un brillant panéliste des chaînes de télévision au Cameroun, où il illuminait les débats de sa clairvoyance et de son étincelante intelligence. Depuis quelques semaines, un message posté sur sa page Facebook fait de lui un candidat à la prochaine élection présidentielle.
Selon le journal, Messanga Nyamding le «biyaiste» veut remplacer Biya. Il avait lui-même dévoilée lors de son passage à l’émission à succès sur Canal 2 international « L’arène », sa volonté de remplacer le chef de l’Etat, mais seulement en cas d’empêchement du président Paul Biya à se porter candidat à cette élection.
Bernard Njonga l’ingénieur agronome, ex président de l’Association pour la défense des intérêts des consommateurs, une organisation de la société civile (ACDIC) qu’il a dirigée pendant plus de 10 ans, n’a de cesse de montrer que le peuple camerounais ne mérite pas la misère qui l’accable aujourd’hui, peut-on lire.
Garga Haman Adji, est l’un des tous premiers à déclarer depuis septembre 2016, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. C’était également au sortir de la convention nationale de son parti, l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD).
MaïGari Bello Bouba fait partie des habitués de l’élection présidentielle depuis le retour au multipartisme. Malgré une cote qui ne cesse de s’effriter, le président national de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), croit avoir trouvé dans sa participation au scrutin présidentiel une raison de sa survie personnelle, selon des observateurs.
Maurice Kamto est qualifié par le journal d’opposant qui fait peur au régime. Même s’il ne s’est jamais déclaré officiellement candidat à la prochaine élection présidentielle, personne dans le landerneau politique ne peut réfuter au président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), son désir de briguer la prochaine présidentielle.
«Face à l’agitation qui s’anime autour de son fauteuil, Paul Biya, en sphinx politique bien connu, reste platoniquement de marbre. Si l’actuel président ne fait aucune déclaration sur son avenir politique, préférant se consacrer au magistère à lui confié par le peuple souverain en 2011, personne au contraire dans la sphère politique ne lui prête l’intention d’abdiquer, même si Messanga Nyamding imagine l’hypothèse de son renoncement au pouvoir», précise le journal.