
Les militants de l’Organisation des Jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (OJRDPC) dans la ville d’Ebolowa (Région du Sud) qui menaçaient déjà d’observer un mouvement d’humeur n’auront plus à le faire. Car, rapporte le quotidien Le Jour dans son numéro 2264, Jean Patrice Akam Akam, le vice-président de l’OJRDPC de la section de Mvila-Centre 1 a recouvré la liberté le 6 septembre dernier. Sa libération, il la doit à l’Honorable Bonaventure Mvondo Assam, le neveu de Paul Biya, le Chef de l’État. «Joint au téléphone hier mercredi 7 septembre 2016, Bonaventure Mvondo Assam alias Bonivan a reconnu être intervenu pour la libération de son jeune camarade du parti, sans plus de commentaires sur le sujet», écrit le quotidien.
Le rappel des faits: Le 5 septembre dernier, Jean Patrice Akam Akam qui est par ailleurs le président régional pour le Sud du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (SNJC) a été interpellé par des gendarmes et conduit au Secrétariat d’État à la Défense (SED). Ce qui l’y a conduit, c’est la plainte déposée par le président de la section Benoît Assam Assam. Celui-ci lui reproche de l’avoir diffamé auprès de Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur. «J’ai insulté Fame Ndongo où ? Comme on aime saboter les gens à Ebolowa, que celui qui tente encore, je le mets dedans [en cellule]», a déclaré ce dernier à en croire le quotidien.
Toutefois il faut noter que la classe politique de la Mvila a condamné l’interpellation du vice-président de l’OJRDPC de la localité. Les jeunes avaient quant à eux appelé à l’arbitrage des aînés du parti au pouvoir. Leur demande semble avoir été prise en compte.