Les experts estiment que l’Afrique demeure relativement épargnée par la pandémie du COVID-19. Les dernières données de l’OMS, actualisées le 2 juin 2021, font état de 130 000 morts et 4,5 millions de personnes contaminées sur le continent.
Pourtant, le berceau de l’humanité pourrait subir de plein fouet, les conséquences économiques de cette maladie. Le FMI (Fonds Monétaire International) estime que les pays africains auront besoin en 2021 d’un financement supplémentaire de 285 milliards de dollars (154 164 622 500 00 FCFA).
Dans une tribune libre qu’ils viennent de signer, intitulée «New deal pour l’Afrique», le Président camerounais Paul Biya et de 29 autres leaders de la planète constatent qu’«aucun plan ni mécanisme de relance n’a été mis en place pour trouver ces ressources».
Les signataires du document de quatre pages, parmi lesquels Emmanuel Macron (France), Macky Sall (Sénégal), Muhammadu Buhari (Nigéria), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Paul Kagame (Rwanda), Mohamed Ben Salman (Arabie Saoudite) etc. indiquent que l’incapacité pour le continent de lutter contre la pandémie avec les mêmes moyens que les autres parties du globe «pourrait être à l’origine d’une crise économique et sociale qui privera ses jeunes des opportunités dont ils ont besoin et qu’ils méritent».
Aussi, les 30 leaders plaident-ils pour un accès du vaccin par les Africains, y compris la production des doses sur le continent; le renforcement du rôle et des positions des institutions panafricaines dans le cadre d’une nouvelle architecture financière internationale; la relance des investissements publics et privés; et le soutien au financement à grande échelle du secteur privé.
Ci-dessous, l’intégralité de la tribune libre: