Une semaine après la mutinerie enregistrée à la prison centrale de Yaoundé, le pénitencier reste assiégé par un grand déploiement sécuritaire. En dépit de cet impressionnant dispositif, «de nombreux visiteurs sont venus ce dimanche 28 juillet 2019, réconforter leurs proches incarcérés», apprend-on dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du lundi 29 juillet 2019.
Les policiers, gendarmes et militaires sont restés postés au tour de la prison. Ils «observent les mouvements de toute personne étrangère. Les visiteurs qui n’étaient pas encore arrivés à Kondengui depuis le mouvement d’humeur enregistré la semaine dernière, affichent leur surprise face à ce déploiement sécuritaire», lit-on.
«Les conditions d’accès dans la prison se compliquent de plus en plus avec l’incident survenu la semaine dernière. Pour qu’on me laisse rencontrer mon neveu incarcéré, j’ai passé plus de 3h de temps dans un rang. Je n’ai pas pu entrer comme d’habitude avec mon téléphone portable pour que mon neveu puisse communiquer avec ses proches. Les responsables m’ont expliqué qu’ils reçu les consignes d’éviter d’accorder désormais de telles faveurs aux détenus. Les forces de maintien de l’ordre et de défense présentes sur les lieux sont lourdement armées et équipés des matraques et autres matériels de protection», explique un visiteur.
Après le mouvement d’humeur enregistré il y a une semaine à la prison centrale de Kondengui, «la sécurité a été renforcée au sein de l’établissement. Selon le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, 177 détenus ont été interpellés pour besoin d’enquête», rappelle Le Jour.