Selon Cameroon Tribune en kiosque ce lundi 11 septembre 2017, Joseph Beti Assomo a prescrit aux 1030 nouveaux Casques bleus composés de gendarmes et militaires confondus et qui sont sous la responsabilité du colonel Ekwaigen Michael, commandant dudit bataillon, un code de conduite pour se distinguer des autres.
«Vous devez par votre comportement faire honneur au drapeau et étendards du Cameroun. Ce drapeau sacré par essence pour tout citoyen doté d’un réel sens civique, doit toujours vous rappeler, même si cela paraît d’une évidence que vous êtes Camerounais au milieu des 11 bataillons des autres États», a-t-il poursuivi.
Dans le même ordre d’idées, indique le journal, Joseph Beti Assomo a demandé que la cohabitation avec leurs frères d’armes ne doive en aucun cas dissoudre leur identité. Ceci pour éviter d’être contaminé par des pratiques contraires à celles de l’armée camerounaise. «Restez disciplinés, solidaires, unis, soudés et prudents. Ecoutez vos chefs», a-t-il instruit.
Sur le plan opérationnel, rapporte Cameroon Tribune, ce quatrième bataillon a fait l’objet d’une préparation méthodique que le Cameroun a voulue conforme aux normes et standards des Nations unies. Notamment des formations recommandées dans les meilleurs centres agréés par l’ONU en Suède pour l’exécution efficace de leur mission. Chacune de ces unités a reçu, avec l’appui du programme américain, la formation d’ensemble prescrite pour l’engagement sous la bannière de l’ONU.
«Pour cette coopération agissante, le Mindef a exprimé la gratitude du Cameroun. Pour ce qui est du matériel mis à leur disposition, il leur a demandé d’en faire bon usage afin que le Cameroun soit toujours éligible par l’ONU pour d’autres opérations de ce type», écrit Cameroon Tribune.