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Le village Zouatoupsi situé à environ 5 kilomètres du Centre-ville de Mbankomo, dans le département de la Mefou-et Akono, région du Centre, est sorti de son habituelle léthargie le 2 octobre 2020. La faute à une découverte macabre qui a bouleversé une grande partie des villageois. En effet, les nommées Agathe Ngah Owona (60 ans), Louise Blandine Amougou (30ans) et Mballa (6ans), ont été retrouvées mortes dans le domicile familial aux premières lueurs de l’aube.
«Selon les autorités descendues sur le terrain le 2 octobre 2020, les victimes auraient inhalé du gaz émanant du groupe électrogène allumé et installé dans une chambre de la maison» lit-on dans les colonnes du quotidien national bilingue Cameroon Tribune, dans son édition en kiosque le mercredi 7 octobre 2020.
À en croire les témoignages recueillis sur les lieux du drame par nos confrères, «la découverte est faite aux environs de 6h par un des fils d’Agathe Ngah Owona, venu la rencontrer. Arrivé sur place, il s’est étonné que toutes les portes soient fermées. On entendait encore le moteur du groupe électrogène ronfler à l’intérieur de la maison. C’est ainsi que la porte a été cassée. A l’intérieur trois personnes sur les sept habitants de la maison ont été retrouvées inertes. Ils vont être conduits à l’hôpital de district de Mbankomo. Les quatre survivants avaient besoin d’oxygène. Ne disposant pas d’un plateau technique conséquent, ces derniers ont été évacués à Yaoundé», renseigne le journal que dirige Marie Claire Nnana.
Les victimes retrouvées mortes dans la maison, ont été admises à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU). Quant aux 4 survivants, ils ont bénéficié de soins dans une formation hospitalière de la capitale. Un dernier témoignage du Chef de village de Zouaptoussi, révèle que la localité est privée d’électricité depuis 4 mois.