Depuis la nuit du 20 au 21 septembre 2020, le domicile de Maurice Kamto à Yaoundé est encerclé par les forces de l’ordre. Il lui est interdit d’aller et de venir. Ses avocats qui dénoncent une assignation à résidence de fait, ont traîné l’Etat du Cameroun en justice.
Dans un communiqué publié le 11 octobre 2020, Me Hippolyte Meli, qui dirige le collectif d’avocats chargé de défendre les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations du 22 septembre, indique que le procès de l’opposant s’ouvre ce 15 octobre prochain devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé centre administratif.
Le ministre de l’Administration Territoriale, les chefs de la police et de la gendarmerie sont poursuivis pour «voies de faits administratives», a-t-on appris.
Pour mémoire, la justice a récemment rejeté la demande de levée de l’assignation à résidence du leader du MRC.
L’ancien ministre est accusé par le gouvernement camerounais d’être «porteur d’un projet d’insurrection», suite à son appel lancé pour des manifestations populaires visant à demander le départ du pouvoir du Président Paul Biya.