Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), d’autres partis politiques alliés et des organisations de la société civile, sous la bannière des Forces pour le Changement, la Paix et la Démocratie au Cameroun (FCPDC), ne comptent pas reculer face à la machine répressive déployée par le régime pour les dissuader de mener leurs « marches pacifiques » initiées le mardi 22 septembre 2020.
Celles d’il y a une semaine n’étaient donc qu’un ballon d’essai car, ces opposants au régime de Yaoundé, vont remettre ça dès le mardi 6 octobre 2020. Et il en sera désormais ainsi tous les mardis, jusqu’à la chute du chef de l’Etat, Paul Biya, qui n’a pas satisfait à leurs préalables à savoir : déclarer un cessez-le-feu dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et organiser un dialogue national inclusif, puis réformer de manière consensuelle le système électoral, avant de convoquer les collèges électoraux pour l’élection des conseillers régionaux prévue le 6 décembre 2020.
Dans un communiqué signé du 28 septembre 2020 dont Cameroon-Info.Net a eu copie, le MRC et les partis alliés, en l’occurrence le People Action Party (PAP), le mouvement AGIR/ACT, le Mouvement Démocratique de Conscience Nationale (Modecna) ou encore la Coalition Citoyenne pour le Cameroun (COACIC) appellent à de nouvelles marches, jusqu’à la « satisfaction des deux exigences » susmentionnées.
Il va sans dire que le bras de fer entre ces partis et organisations de la société civile et le pouvoir central va encore durer, et continuer de cristalliser l’actualité sociopolitique camerounaise.