Cameroun - Lutte contre le discours de haine et la xénophobie: La Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme du Multiculturalisme appelle à une coexistence pacifique entre les différentes tribus

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Mar-2021 - 12h08   2162                      
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Non aux messages haineux Capture d'ecran
La Commission a officiellement lancé sa campagne de sensibilisation contre le discours de haine et la xénophobie.

Au cours d’une conférence de presse donnée le 5 mars 2021 à Yaoundé, le président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), Peter Mafany Musonge, reconnaissait que les discours de haine et la xénophobie ne s’accommodent pas «de la tolérance, de l’inclusion et de la diversité multiforme qui constitue du reste notre fierté et notre richesse, en même temps qu’un héritage à préserver. Le discours de haine et la xénophobie fragilisent l’unité nationale, le vivre ensemble, la cohésion sociale, l’intégration nationale, la paix durable et la stabilité sociale. Ils structurent les replis identitaires et concourent au dénigrement et au rejet de l’autre. Le discours de haine contribue à l’exacerbation ainsi qu’à l’instrumentalisation de nos différences», soutenait alors l’ancien Premier ministre.

Quelques jours après cette sortie, la CNPBM a officiellement lancé sa campagne de sensibilisation contre ces fléaux. Elle diffuse des messages de sensibilisation en français et en anglais dans de nombreux journaux.

«Messages contre le discours de Haine et la Xénophobie • Francophones ou Anglophones, nous sommes un peuple, nous sommes d’abord camerounais. • Pour une coexistence pacifique, disons Non à la haine. • Une coexistence pacifique entre les différentes tribus: socle de la paix dans notre pays. NON AU DISCOURS HAINEUX !», peut-on lire dans les colonnes du journal Le Messager de ce 17 mars 2021.

Selon cet organe créé le 23 janvier 2017 par un décret du président de la République, la campagne va se dérouler pendant trois mois dans les dix régions du pays. Il sera également question au cours de cette période d’«établir des partenariats stratégiques avec les acteurs intervenant sur la question, faire le rappel de la réglementation internationale et nationale réprimant le phénomène, capitaliser les activités déjà menées ou en cours d’exécution par les parties prenantes, pour les renforcer et les affiner afin d’obtenir plus de lisibilité et d’efficience».

Auteur:
Béatrice KAZE
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