L’ONG cite plus d'une centaine de personnes. Toutes assurent avoir été maltraitées pour avouer une supposée complicité avec le groupe terroriste. Invité d’Afrique Soir sur Radio France International (RFI), le porte-parole du gouvernement du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary, réagit:
«Nous sommes outrés par ces accusations que nous considérons fallacieuses dont l’objet est de jeter le discrédit sur notre gouvernement et sur notre armée. Nos forces de défense et de sécurité reçoivent d’abord les rudiments en termes de protection de droits de l’homme, quelles que soient les circonstances.
Tout militaire pris en flagrant délit de violation des droits de l’homme est démobilisé, traduit devant la Cour martiale et subit les conséquences de son acte... Amnesty International vous dit qu’il y a eu une soixantaine d’officiers qui ont été listés et bien qu’il nous donne les noms avec des preuves convaincantes et concrètes, à ce moment-là, la justice sera saisie et les responsables traduits devant la Cour martiale…».
L’intégralité de ses propos dans l’audio RFI ci-dessous: