Suite à la convocation du corps électoral le 10 novembre 2019, le département ministériel de l’Administration Territoriale a signé un communiqué radio, le 2 janvier 2020, qui invite en conséquence les partenaires intéressés, œuvrant notamment dans le domaine des élections, de la démocratie, des droits de l’Homme, à déposer leurs demandes au service du courrier central de ce ministère, au plus tard le 20 janvier 2020 à 15 heures précises.

Les dossiers y relatifs sont constitués des pièces ci-après : une demande adressée au ministre de l’Administration Territoriale, une copie de l’acte justifiant l’existence légale de l’organisation ou de l’association, la liste nominative des observateurs indiquant les zones d’observation sollicitées, et une copie d’un rapport d’observation d’une précédente élection ou toute autre pièce jugée opportune.

Le ministre Paul Atanga Nji précise que les frais liés au transport, au logement et les autres commodités sont à la charge exclusive des observateurs accrédités ou des organismes qui les ont désignés.

Mandatés par l’Union Européenne (UE), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Union Africaine (UA), la Ligue Arabe ou quelque ONG américaine, les observateurs internationaux sont de toutes les élections africaines. Leur mission : assurer que les opérations électorales sont free and fair,  libres et équitables.

Ils sont censés tout ausculter. La façon dont les listes électorales sont établies, le déroulement de la ­campagne, du scrutin, comment les urnes sont ouvertes et les bulletins empaquetés, la taille et la forme des enveloppes… Un travail de fourmi qui dure souvent plusieurs semaines.