Le Cardinal Christian Tumi, a été arrêté le jeudi 5 novembre 2020 dans la région du Nord-Ouest, par quatre individus armés à bord de deux motos, agissant aux ordres des «chefs terroristes sécessionnistes», a indiqué le gouvernement, dans un communiqué du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, rendu public le vendredi 6 novembre 2020.
Le porte-parole du gouvernement est par ailleurs revenu, dans ce document, sur les circonstances de l’arrestation, puis de la libération du prélat. «Grâce à une action conjuguée des autorités traditionnelles, de la communauté des fidèles de Kumbo et de ses environs, et des forces de défense et de sécurité, son Eminence Cardinal Christian Tumi a été retrouvé et libéré ce 6 novembre 2020, vers 11 heures, au village Ntchekong par Babessi, très loin du lieu où il a été fait otage», rapporte le communiqué de René Sadi.
L’homme de Dieu avait été kidnappé la veille dans la localité de Baba, dans le département de Ngokétunjia, au Nord-ouest, en compagnie du Fon de Nso, Sa majesté Mbinglo, ainsi qu’une dizaine d’autres personnes. Le Cardinal Tumi est pour l’heure le seul à avoir été libéré. «Les recherches se poursuivent activement en vue de la libération du Fon de la communauté Nso et des autres personnes encore retenues en otage», précise le gouvernement, qui qualifie de «dégradant et inhumains» ces actes perpétrés par des «groupes rebelles sécessionnistes», qui excellent ces derniers jours dans les attaques des établissements scolaires, et des exactions contre les élèves et les enseignants également.