Approché par le quotidien Le Jour édition du 17 mai 2017, Jean Marc Bikoko le membre du Comité d’orientation et de suivi du Contrat Désendettement et de Développement fait une évaluation de ce programme. Selon lui la mal gouvernance impacte négativement sur ledit programme. A la question de savoir l’évaluation qu’il peut faire du C2D au Cameroun dix ans après sa mise en œuvre, Jean Marc Bikoko déclare «le suivi indépendant 2016 fait le constat de l’efficacité et l’impact positif des programmes C2D 1 et 2 dans les dix Régions du Cameroun. C’est la conséquence d’une nette amélioration de la mise en œuvre des programmes dans l’ensemble. Il convient toutefois de déplorer l’existence d’un certain nombre de difficultés liées particulièrement aux problèmes de gouvernance et qui, non seulement font obstruction à la mise en œuvre des différents programmes, mais surtout réduisent la portée des impacts positifs attendus des différents programmes C2D».
Pour la justification des retards observés dans l’exécution des projets, Jean Marc Bikoko déclare «les principales raisons évoquées par les différents maîtres d’ouvrages pour justifier les retards enregistrés dans la mise en œuvre de leurs programmes respectifs sont entre autres : la multiplicité et la rigidité des procédures en vigueur, les difficultés de passation et d’exécution des marchés devenues traditionnelles dans le contexte du C2D, voire du système national dans son ensemble. La non implication directe des acteurs au niveau déconcentré, laquelle est responsable des retards dans les travaux, leur qualité des travaux incertaine et douteuse».