Jacques Fame Ndongo par ailleurs membre du RDPC, répond aussi à Issa Tchiroma, ministre de la Communication et leader d’un parti d’opposition qui accuse les militants du RDPC d’avoir confisqué la fête du 06 novembre.
C’est dans un contexte extraordinaire que Paul Biya souffle sur sa 32e bougie de magistrature surprême. Cette fête annuelle survient cette fois-ci quand l’actualité est dominée par la démission forcée de Blaise Compaoré de la présidence du Burkina Faso. Après 27 ans de règne, ce dernier a été chassé par la population parce qu’il tentait de se maintenir au pouvoir. Eu égard à ce qui s’est passé au Burkina Faso, un bon nombre de camerounais a vite fait le parallèle avec le Cameroun où Paul Biya règne au sommet de l’Etat depuis 32 ans. Certains sont d’autant plus révoltés que le successeur d’Ahmadou Ahidjo ne donne même pas l’impression de penser à sa succession. En réplique aux critiques, Jacques Fame Ndongo, membre du gouvernement Camerounais estime que le peuple camerounais devrait être fier d’avoir un chef de l’Etat qui a autant mis long au pouvoir. «32 ans de pouvoir, c’est la sagesse, c’est l’expérience. 32 ans, c’est pas trop parce que en Afrique, l’âge est une plus value et non une moins-value» explique Jacques Fame Ndongo. « Le bilan de Paul Biya est remarquable et largement positif » estime le ministre de l’enseignement supérieur qui croit qu’après ses 32 ans, Paul Biya doit désormais mettre le cap sur l’Emergence à l’Horizon 2035.
Dans la foulée, Jacques Fame Ndongo qui est aussi secrétaire national à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), répond aussi à Issa Tchiroma, ministre de la Communication et leader d’un parti d’opposition qui accuse les militants du RDPC d’avoir confisqué la fête du 06 novembre «qui est une fête Républicaine».
Ci-dessous, l’intégralité de l’interview de Jacques Fame Ndongo diffusée au journal 13h de la CRTV-Radio: