Cameroun - Insécurité: Le Phénomène d'agressions à l'arme blanche installé à l'université de Douala

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 28-Nov-2019 - 14h36   4079                      
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Université de Douala Archives
Les étudiants de l’université de Douala subissent des agressions en plein campus malgré la présence des agents de sécurité. Le phénomène s’est rapidement imposé comme un danger de plus dans cette ville.

Les étudiants de cette université subissent de plus en plus des agressions aux alentours du campus et même à l’intérieur de celui-ci. L’information a été publiée dans les colonnes du quotidien Mutations en kiosque ce 28 novembre 2019.

«Difficile pour les étudiants de l’université de Douala de faire cours en toute sérénité dans les amphithéâtres, une fois la nuit tombée. Les agressions à l’arme blanche sont devenues récurrentes à l’intérieur et aux alentours des campus un et deux de cette université», peut-on lire chez notre confrère.

D’après les témoignages recueillis auprès de certains étudiants, plusieurs cas d’agressions ont été recensés en plein campus et parfois même dans les amphithéâtres. «Pour éradiquer ce phénomène, nous avons reçu des instructions à l’instar de l’interdiction de la vente à la criée dans l’enceinte du campus; la circulation des motos-taxis et des véhicules à plus de 19 heures dans le campus et la présence effective des agents de sécurité devant toutes les différentes entrées du Campus», confie le chef de la sécurité du campus, Raphaêl Monkam à Mutations.

Le groupe d’agresseurs surnommé «microbes» fait ses coups à l’arme blanche malgré les dispositions prises par les agents de sécurité du Campus. «Les hors-la-loi ont trouvé de nouvelles astuces pour accéder au campus… Ils escaladent les murs de l’université du côté du complexe sportif Nelson Mandela, afin d’opérer», relève le journal.

A cause de ce phénomène, «plusieurs étudiants, apeurés disent ne plus participer aux cours programmés dans la nuit, au risque de se faire agresser».

Même si les autorités de cette université par la voie de la responsable de la cellule de communication  (Irène Owono) disent ne pas être au courant de ces cas d’agressions dans le campus.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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