Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, préside, ce lundi 22 février 2021, une rencontre consacrée à la revue des projets routiers. Les entreprises en charge des travaux, les missions de contrôles techniques et géotechniques, le maitre d’ouvrage etc., sont attendus à ces travaux qui se tiennent dans la salle de réunion du premier étage de l’immeuble de l’Emergence à Yaoundé.
Au cours de cette rencontre, il sera entre autres question d’apprécier les plannings d’exécution des projets, d’examiner les plannings d’achèvement des travaux pour ceux des projets qui doivent être livrés en 2021 et d’élaborer le cadrage des dépenses sur la base des prévisions du budget 2021.
A propos des coûts des projets routiers, face aux nombreuses critiques sur les coûts de certaines infrastructures routières, parfois jugés à tort ou à raison exorbitants, le ministre Nganou Djoumessi avait soutenu, lors de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel, tenue au mois de janvier dernier, que des mesures seront prises afin de tirer ces coûts vers le bas.
«Nous devons, pour tirer le coût de nos travaux routiers vers le bas, avoir des options techniques réalistes, moins généreuses inscrites dans un investissement financier progressif. Nous n’avons pas besoin de faire une structure de chaussée pour un trafic lourd en 2021, alors que nous avons des études de trafic qui parle d’un trafic moyen ou léger. L’investissement progressif à faire sur la route nous amène donc à adapter les études pour renforcer la structure de chaussée donc la financer un peu plus, option technique plus réaliste donc. Et le recours au bordereau des prix unitaires et non plus aux prix moyens pratiqués. L’approche qui voudrait que pour arrêter les coûts des travaux routiers on s’inspire de ce qui se fait dans l’environnement géomorphologique concerné est certes acceptable, mais on peut faire mieux en allant vers les prix unitaires», avait déclaré le MINTP au cours de cette conférence annuelle.