Le 18 mai 2021, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMINDT), Gabriel Dodo Ndoke, a présidé la cérémonie d’inauguration de la toute première usine spécialisée dans la transformation des pierres en carreaux au Cameroun. Cette usine se dresse à Nyom II, au lieu-dit Edimi, dans l’arrondissement de Yaoundé premier dans la région du Centre.
«La toute première usine du genre spécialisée dans la transformation des pierres en matériaux de construction modernes du Cameroun s’y dresse fièrement sur une superficie de 2500 m²», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 19 mai 2021.
Cette unité de production est constituée de deux découpeuses et une polisseuse. Cette infrastructure, œuvre de l’entreprise chinoise Gaoda International Investment Trading Sarl, a une capacité de production moyenne de 5000 tonnes par jour, pour un coût d’investissement de 4,5 milliards de FCFA. Pour l’instant, précise notre confrère, «le nombre d’emplois créés s’élève à 122, un nombre qui, à terme, atteindra 1000».
Le journal affirme que le choix du site de ce projet n’a pas été fait au hasard. «L’usine est implantée à proximité d’un rocher en gneiss, en passe de devenir du granite, principal matière première qui sera transformée. Ledit rocher s’étend d’Edimi à la ville d’Okola, dans le département de la Lékié. Outre ce rocher, l’entreprise est propriétaire de deux autres carrières basées dans la région du Sud, arrondissement d’Ebolowa II, notamment dans les villages Oyek et Afane Ngong Yessock», note le quotidien.
Le reporter de Cameroon Tribune note qu’en «dehors des carreaux, la société chinoise compte également produire des pavés, pierres tombales, du matériel de revêtement intérieur et extérieur, etc. Lesquels sont destinés aussi bien au marché local qu’étranger. Les prix oscilleront entre 12500 FCFA et 30.000 FCFA le mètre carré, en fonction de la qualité».
D’après le MINMIDT enfin, «le but de cette initiative, est de réduire la dépendance du Cameroun vis-à-vis du marché extérieur».
Wilfried ONDOA