Dans le cadre de le promotion et du développement du sport au Cameroun, la direction générale des impôts a précisé d’importantes mesures fiscales. Il s’agit entre autres de: la mesure de soutien au financement du sport et les mesures incitatives au développement des infrastructures sportives.
D’après Pierre Semengue, président du Comité provisoire de gestion de la ligue de football professionnel, il est question de tirer avantage de ces incitations pour la saison sportive en cours. «Après le lancement du championnat, je vais me mettre ardemment dans la quête de l’argent puisque le gouvernement m’a mis en mission», explique l’ancien haut gradé de l’armée camerounaise dans les colonnes du Quotidien de l’Economie paru le mercredi 10 février 2016.
D’après le journal, il s’agit d’une «défiscalisation des dons et subventions octroyés aux clubs par les participants aux compétitions sportives officielles à l’instar de la Ligue de football professionnel dans la limite 5% du chiffre d’affaire de l’exercice». L’ancien général de l’armée précise que «cela veut dire que jusqu’à hauteur de 5% du chiffre d’affaires est déductible de l’impôt sur les revenus de la société. Donc la société ne paie aucun franc en donnant cet argent au sport. Elle gagne par contre parce que la ligue pourra promouvoir son image de marque ».
La direction générale des impôts offre ainsi l’occasion aux acteurs du secteur privé et du sport de tirer avantage de la loi du 18 avril 2013 sur les incitations à l’investissement privé. Ladite loi permet aussi un crédit d’impôt de 25% accordé à tout investisseur qui intervient dans le développement du sport. Pierre Semengue entend trouver de l’argent pour maintenir les meilleurs joueurs locaux sur place avec pourquoi pas, un salaire minimum de 300 000 FCFA par joueur professionnel de la ligue 1 et 200 000 FCFA par joueur professionnel de la ligue 2.
Géraldine IVAHA