Cameroun - Harmonisation des programmes universitaires: Selon Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, les opposants à ce projet font de la surenchère

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
Yaoundé - 24-Jun-2016 - 12h50   53066                      
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Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur Archives
Selon nos informateurs, le 30 mai 2016, au cours des travaux de l’atelier qui portaient sur ce projet, les Universités de Bamenda et Buea avaient ouvertement affiché leur refus.

Selon un collaborateur de Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), rencontré mercredi dernier par le quotidien Mutations en kiosque vendredi 24 juin 2016, les articles de presse sur l’opposition des Universités de Bamenda et Buea au sujet du projet d’harmonisation des programmes de l’Enseignement Supérieur «ont embarrassé le Ministre».

Jacques Fame Ndongo martèle donc que les débats nés autour de ce sujet n’ont pas lieu d’être. Car, à en croire le MINESUP, il ne s’agit pas de l’uniformisation ou de la standardisation, mais plutôt d’une harmonisation des programmes qui donnera un canevas dans les Universités d’État.

«J’ai publié un communiqué en français et en anglais que vous avez lu. Il n’y a aucun problème sur le projet d’harmonisation des programmes. Le décret Présidentiel du 19 janvier 1993 et la loi d’orientation de l’Enseignement Supérieur du 16 avril 2001 reconnaissent l’autonomie académique de chaque Université», a déclaré le MINESUP. Aussi, «vous avez d’ailleurs constaté que le débat s’est estompé puisqu’ils ont compris que ceux qui brandissaient la menace de la disparition du Common Law par exemple faisaient de la surenchère. Pour essayer d’attirer l’attention à leur cause», a-t-il ajouté.

Il faut donc retenir que le Common Law est maintenu. «Il ne sera ni supprimé ni phagocyté», a indiqué le Ministre. Parlant de cette harmonisation des programmes, il faut comprendre qu’il s’agit en fait qu’une Université élabore elle-même ses programmes. Elle les fait approuver par le Conseil d’Université. Ensuite, elle les remet au MINESUP en attendant que soit créée l’instance de validation formelle.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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