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Après les Tchadiens du Bureau national de fret du Tchad (BNFT), le 2 décembre 2019, les responsables du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT) ont reçu la visite du directeur général du Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC) et sa délégation le 13 décembre 2019 toujours à Douala. Les deux structures de fret de la sous-région Afrique centrale se sont concertées pendant de longues heures dans une des salles de réunion de l’Hôtel Sawa. La rencontre, statutaire, visait à mettre à niveau toutes les informations reçues au niveau des organes de gestion de fret, le but final étant la facilitation des échanges.
Floris Endjito, directeur général du Bureau d’affrètement routier centrafricain (BARC) en charge des conventions signées entre le Cameroun et son pays attend que le BGFT fasse des propositions au BARC et au BNFT (Bureau national de fret du Tchad) pour une mutualisation des coûts afin que toutes ces structures gèrent le fret de la zone CEMAC pour sécuriser le système d’information va permettre à toutes les structures qui gèrent le fret d’avoir le même système d’information travailler facilement avec le GUCE et avoir le même niveau. Il se dit satisfait au terme de ces des travaux qui ont permis d’échanger sur tous les problèmes du transit au Cameroun et en République centrafricaine.
Au terme de cette rencontre statutaire qui visait à mettre à niveau toutes les informations reçues au niveau des organes de gestion de fret, améliorer les conditions de travail dans le corridor, remédier aux problèmes de tracasseries, de procédures, de problèmes régulièrement passés en revue, les deux parties ont décidé de faire des propositions aux autorités compétentes de leurs pays dans ce sens.
El Hadj Oumarou, le coordonnateur général du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT) est revenu sur la mesure de dématérialisation des procédures prises récemment. Il se montre soulagé. « Avant cette fameuse dématérialisation des procédures, nous mettions parfois une semaine, dix jours, parfois deux semaines pour l’établissement d’une lettre de facture. Aujourd’hui en quelques minutes on peut le faire », se réjouit-il.
Il pense que son pays a le devoir de tout faire pour créer toutes les conditions de célérité de trafic entre le Cameroun et ceux qui n’ont pas de façade maritime. Il rappelle le cas de la Centrafrique, un pays résilient avec qui le Cameroun a de très bons rapports.
El Hadj Oumarou indique que son pays a payé un lourd tribut au cours de l’activité de ses fils sur les routes de la sous-région. « Le Cameroun a véritablement fait des sacrifices pour cette sous-région. Nous avons en son temps connu des pertes en vies humaines sur ce corridor. Mais grâce à Dieu et grâce aux Nations unies mais surtout aux pays voisins au rang desquels le Cameroun, ce pays connaît aujourd’hui une accalmie », se satisfait le patron du BGFT.