Cameroun - Gestion des catastrophes: Le plan d’urgence de l’Extrême-Nord sur pied 

Par Jean-M NKOUSSA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 12-Nov-2016 - 12h17   49334                      
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Inondations dans l'Extrême-Nord Archives
Un atelier y relatif s’est tenu à cet effet les 4 et 5 novembre 2016 à Maroua. 

Faire face de manière efficace aux catastrophes naturelles. C’est le but de l’atelier qui s’est déroulé dans le chef-lieu de la Région de l’Extrême-Nord les 4 et 5 novembre derniers. Les travaux ont mobilisé les forces vives de la Région. «Il était question de valider le projet de cartographie des zones à risques de la région de l’Extrême-Nord. Les zones ciblées se trouvent dans les départements du Diamaré, du Mayo-Tsanaga, du Mayo- Sava et du Logone et Chari, aujourd’hui considérés comme ‘‘zones rouges’’», indique L’Œil du Sahel paru le 10 novembre. 

Pendant les assises, le comité de gestion de crise dans la région de l’Extrême- Nord, en partenariat avec le programme Amélioration de La Résilience des Populations Aux Effets du Changement Climatique (REPECC), a planifié les différentes activités à mener pendant la période 2017-2021. «En effet, il s’agit d’identifier, de localiser et cartographier les aléas et les dangers constituant des menaces pour la sécurité des personnes et des biens. Les différents participants se sont livrés à un exercice qui consistait à inventorier, répertorier et localiser les enjeux de ces menaces dans la vie des populations. Cette importante activité s’inscrit comme bien d’autres, dans un processus entamé en 2013 par Country Programme Action Plan (CPAP)», souligne notre confrère.   

En plus, lit-on, dans le cadre du programme signé entre le gouvernement du Cameroun et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ambitionne de doter les institutions locales des zones ciblées, de capacités nécessaires en matière de gestion des risques et catastrophes. «En bonne place, figure la mise en place des outils d’aide à la décision tels que les systèmes d’alerte précoce (SAP), les Plans d’Organisation des Secours (ORSEC) et la cartographie des zones à risque», renseigne le journal.

Auteur:
Jean-M NKOUSSA
 @jmnkoussaCIN
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