La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a tenu ses travaux des 101ème et 102ème sessions ordinaires à Yaoundé le 2 septembre 2021. Pour cette deuxième rencontre de l'année 2021, il était question d’examiner plus de 4000 diplômes issus des formations à l’étranger, affirme le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 3 septembre 2021.
Les travaux présidés par le Pr. Wilfred Gabsa, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP) se sont tenus à la salle des actes de l’école normale supérieure de Yaoundé.
Ainsi, «les 4130 dossiers examinés par trois sous-commissions techniques touchent aux branches de l’enseignement général, technique, ainsi que les établissements formant les fonctionnaires du pays. La première vague de 1968 dossiers a abouti à 37 rejets, cinq faux diplômes, et 1926 équivalences accordées. Quant à la deuxième vague, 2135 équivalences ont été accordées pour 11 rejets et 16 faux diplômes», écrit le reporter du journal.
Par la suite, le SG du MINESUP a confié qu’«après ce travail des sous-commissions, nous allons encore apprécier chaque dossier au cas par cas. Nous saluons d’ailleurs le fait que le nombre de dossier reçus par cette commission va croissant, malgré la pandémie de Covid-19 et les restrictions de déplacements à l’étranger», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Notre confrère précise que le gros de ces dossiers vient en effet des pays de la zone CEMAC (3627), contre ceux de la zone CEDEAO (143). Selon le Pr. Fongod Augustina Genla Nwana, directrice de la coordination des activités académiques au MINESUP, «l’évaluation commence dès le niveau du baccalauréat. Elle signale d’ailleurs que plus de 90% des candidats ayant soumis leurs dossiers, ont obtenu leur baccalauréat au Tchad», lit-on.
Il est reproché aux dossiers rejetés entre autres: «de formations délocalisées non autorisées, de faux diplômes, de formations en ligne non homologuées, ainsi que de profils non conformes et d’établissements non autorisés à délivrer les diplômes», confie le reporter.
Wilfried ONDOA