Selon Ulrich Tala Fokam, le directeur du Stade omnisport de Bafoussam, en 10 matchs, l’infrastructure n’a accueilli que 2000 spectateurs. Interrogé sur la question par le quotidien Le Jour édition du 19 décembre 2016, il explique: «à notre humble avis, nous pensons qu’il y a eu une difficulté à faire circuler l’information au début. Les supporters du football avaient encore la tête et l’esprit dans la brillante Can féminine qu’à organisé le Cameroun.
À côté, pour rester dans le même esprit, les matches de ce tournoi sont diffusés en direct par la chaîne de télévision Ltm. Cela a fait en sorte qu’on a moins de 2000 personnes qui ont payé un ticket pour assister aux rencontres depuis le début de ce tournoi. Ça fait trois journées dans chaque poule et dix matchs joués».
Il faut dire que le stade construit en 2015 au quartier Kouékong, à environ huit kilomètres du centre urbain de Bafoussam, a une capacité de 20 000 places assises. Sauf que comme le constate celui qui est à sa tête, il n’attire pas les spectateurs.
Sur les stratégies à mettre en place pour renverser la tendance, le directeur déclare: «nous pensons qu’avec l’avancée du tournoi, il y a progressivement l’information qui circule. Les gens commencent à venir. Nous pensons aussi qu’avec les enjeux qui deviennent poignants au fur et à mesure qu’on avance, il y a plus de sensation. Tout cela attire le public. Nous attendons juste qu’ils viennent supporter le beau football. C’est cela la qualité du public de Bafoussam.
Il y a aussi la sensibilisation des acteurs. Je me suis heurté à un jeune qui travaille au stade qui vient de constater que l’équipe de son village participe à ce tournoi. Les équipes comme celle du Nord-Ouest et du Sud-Ouest arrivent un peu à mobiliser leurs communautés. Ce qui n’est pas encore le cas pour les autres. C’est l’autre manquement».