
Suspendu depuis le 5 février 2021 par l’Union Européenne des Associations de Football (UEFA) à la suite d’une violation des règles antidopage, l’international camerounais André Onana a été entendu ce mercredi 2 juin 2021 par les juges du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), au cours d’une audience par visioconférence qui a duré quatre heures.
Assisté de ses avocats et de ceux de son club, l’Ajax Amsterdam, André Onana a déployé ses arguments de défense, pour tenter d’implorer l’indulgence des arbitres du TAS, afin que ceux-ci ne maintiennent pas à douze mois sa suspension prononcée par l’UEFA. «Onana a bien raconté son histoire et les arbitres ont pris amplement le temps de l’écouter. Il a demandé au TAS de ne pas lui infliger de peine, ou d'imposer une peine considérablement plus courte que les douze mois imposés», rapporte l’Ajax Amsterdam sur son site internet.
André Onana a toujours fait montre de responsabilité dans cet épisode difficile de sa carrière, et ne s’est jamais débiné. Il n’a jamais nié les faits qui lui sont reprochés, et a développé des arguments qui pourraient paraitre plausibles, en admettant qu’il a «pris accidentellement un cachet destiné à sa femme, qu'il avait pris pour une aspirine», a-t-il soutenu une fois de plus face aux arbitres du TAS.
La sentence de la haute juridiction de sport reste attendue dans les prochains jours. Par ailleurs, l’UEFA se montre impassible dans ce feuilleton et tient absolument à faire appliquer les 12 mois de suspension de l’ancien joueur du FC Barcelone.