L’apothéose le 4 décembre 2016 sur les berges du Wouri. La prochaine édition du Ngondo, ce sera deux mois de festivités qui vont démarrer dès octobre 2016. C’est la principale information à retenir de l’Assemblée générale de la grande famille Sawa (peuple de la côte), tenue samedi à Douala.
Un sujet qui intéresse La Nouvelle Expression (LNE) parue le 28 septembre 2016. Le journal rapporte les propos du président en exercice du Ngondo. «L’assemblée générale vient de donner le quitus au comité d’organisation du Ngondo pour l’organisation des festivités. Nous voulons réveiller cette conscience pour que les jeunes d’aujourd’hui comprennent que le monde n’a pas commencé avec eux», dit Sa Majesté Gaston Mbodi Épée.
Le début des festivités, dit le journal, sera marqué par la visite des Cantons Bele Bele, Bonambela, Njo Njo, Bonebele, Wouri Bwele, Bakoko Wouri et Bassa. «Des visites qui seront animées par les tournois de football. On entre en plein pied dans les festivités dès le 1er novembre et quelques manifestations ont été déroulées au cours de ladite assemblée. Entre autres, la journée gastronomique, la foire culturelle, commerciale et industrielle, concours artistique interscolaire, journée d’hygiène et de salubrité».
Enfin «la grande veillée art culinaire, le concours miss Ngondo, le mini-marathon, la course des pirogues et la messe de l’eau constitueront le dernier virage. L’apothéose sera sur les berges du Wouri le dimanche 4 décembre de cette même année», fait savoir le journal.
Il y a quelques mois, le président du Ngondo posait la première pierre des travaux de construction du siège. Les travaux qui doivent durer 24 mois coûteront en tout 6 milliards de FCFA, dont 4,5 milliards ont été débloqués par Paul Biya. Mais voilà, rien n’a vraiment été fait depuis lors.
Selon Pamphile Yobe, secrétaire général du Ngondo, «le délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine nous a expliqué que c’est une question technique parce que les eaux d’évacuation, les eaux de pluie venaient du collège Libermann et se déversaient sur le chantier, c’était un problème important qu’il fallait d’abord résoudre, cela est en cours et va coûter une bonne centaine de millions, rien que pour réorienter ces eaux, les travaux vont débuter bientôt et l’entrepreneur qui est appelé à construire l’immeuble a déjà fait venir tout ce qu’il faut comme machine, comme matériel pour que les travaux commencent», a-t-il rassuré.