Cameroun - Extrême-Nord: La cité municipale de Bogo sera livrée dans cinq mois

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 22-Jul-2020 - 10h04   2033                      
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Logements sociaux Archives
C’est la conclusion faite après la visite conjointe de ce chantier le 16 juillet 2020, par les directeurs généraux du FEICOM, Philippe Camille Akoa, et du Crédit Foncier du Cameroun, Jean Paul Missi.

Entamé en juin 2019, le chantier des 20 logements sociaux de la cité municipale de Bogo dans la région de l’Extrême-Nord peine à avancer, alors qu’il devait être livré en juin dernier. Mais, à ce jour, seulement 12 logements sont déjà construits. Un retard qu’accuse les Ets Rafigatou, l’entreprise en charge de la réalisation de ce chantier, à cause de «la pandémie du Covid-19, les pluies et plusieurs coquilles constatées dans la conception du projet», a expliqué le réalisateur du projet dans les colonnes du quotidien national bilingue Cameroon Tribune paru le 21 juillet 2020.

Ainsi, le 16 juillet 2020, les directeurs généraux du Fonds spécial d’équipement et d’investissement intercommunal (FEICOM), Philippe Camille Akoa, et du Crédit foncier du Cameroun (CFC), Jean Paul Missi, ont visité ce chantier.

«Cette descente sur le terrain visait à suivre et à évaluer le niveau d’exécution du projet afin de s’assurer de la mise à la disposition des populations des ouvrages de qualité», a expliqué Philippe Camille Akoa, au reporter du journal.

Après concertation, le bailleur de fonds de ce projet, le CFC, par la voie de son directeur général «a instruit l’entreprise de trouver les stratégies pour continuer les travaux dans le respect des règles de l’art. Celle-ci a promis livrer le chantier dans cinq mois à compter du mois de juillet en cours», relève notre confrère.

La commune de Bogo a bénéficié d’un crédit de plus de plus de 331 millions de FCFA pour la construction de 20 logements, dans le cadre de l’exercice budgétaire2019.

Pour Sa Majesté Ahmadou Ousmanou, lamido et maire de Bogo, il est question à long terme de résoudre le problème de logement dans cette localité et permettre «la stabilité des fonctionnaires qui logent à Maroua et qui sont obligés de faire la navette entre les deux villes, distantes d’une cinquantaine de kilomètres», lit-on.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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