Ces deux derniers mois, le centre de transit des ex-combattants de Boko-Haram de Meri dans la région de l’Extrême-Nord, a accueilli près de 200 anciens combattants de cette secte terroriste. En effet, 183 personnes ont récemment été accueillies dans ce centre, portant ainsi le nombre total de pensionnaires de ce centre à 574.
Selon Oumar Bichaîr, le chef de centre régional du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de l’Extrême-Nord, «rien que la journée du 19 juillet 2021, 34 pensionnaires ont été accueillis au centre de transit de Méri dans le département du Diamaré. Leur première nuit en terre camerounaise a été passée au bureau régional du CNDDR de l’Extrême Nord à Mora», relève le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 21 juillet 2021.
Oumar Bichaîr pense que: «l’une des raisons pour lesquelles ont enregistre de plus en plus de désertions dans le camp de Boko-Haram serait sans doute l’acceptation de la main tendue du Président de la République», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Dans le cadre de la fête de la Tabaski célébrée hier (20 juillet 2021), le coordonnateur national du CNDDR a dépêché un de ses proches collaborateurs à Meri. Dieudonné Nkolo Zanga a rencontré dans le cadre de cette visite, tous les ex-combattants. Il a même échangé avec eux. Aussi, «l’envoyé de Faï Yengo Francis n’est pas allé les mains vides. Fête de la Tabaski oblige, il avait dans ses bagages, outre du matériel de couchage, des pièces de pagne, d’autres vêtements, des cartons de moustiquaires, des denrées de grande consommation, notamment des sacs de riz, des cartons d’huile végétale et bien d’autres cadeaux», précise le reporter du journal.
Notre confrère écrit enfin que «le responsable du CNDDR a saisi cette opportunité pour procéder à la remise des bulletins de notes aux pensionnaires inscrits à l’école primaire ouverte à la faveur de l’arrivée des ex-combattants».
Wilfried ONDOA