Pour le Quotidien de l’Économie, le Monument de la Réunification est tout un symbole, «une «Tour» qui plonge le Camerounais dans l’histoire de son pays. Et qui renseigne les touristes sur la construction d’un État. Symbole d’un Cameroun uni, ainsi que de l’attachement souhaité par les Camerounais à leur patrie. Il est l’ouvrage artistique le plus important du pays.
«L'histoire rapporte qu'en 1919, le traité de Versailles avait consacré la partition du Cameroun entre la France et l'Angleterre. Mais, la situation était restée inchangée après l'indépendance du Cameroun oriental, le 1er janvier 1960. Pendant ce temps, le Cameroun occidental était resté sous la tutelle anglaise. C'est ainsi que le 1er octobre 1961, le Cameroun anglais rejoint le Cameroun français. Avec le monument», rappelle le journal dans sa parution du 3 février 2017.
L'ancien et feu Président de la République unie du Cameroun, Amadou Ahidjo, avait lancé un concours national et international pour faire une représentation marquante de la Réunification. C’est Armand Salomon qui a remporté le concours. Il s’est fait assister, apprend-on, de l'atelier Art nègre et de la société Cetouba dans la création du Monument.
Le monument de la Réunification se compose de deux ensembles: «À l’entrée se dresse la grande statue sculptée en béton. À l’arrière, un édifice en forme conique d’une vingtaine de mètres. Dans son entièreté le monument est fait de deux bras, éléments entrelacés en spirale et joints au sommet. L’œuvre est soutenue sur sa plate-forme par quatre piliers en béton. L’ascension au sommet est assurée par deux escaliers. On accède à la crypte de 200 m2 par deux escaliers et deux portes situées à l’Est et à l’Ouest de l’ouvrage. La statue, en béton, représente un patriarche camerounais assis, la main droite levée, tenant un flambeau, symbole de paix. Sur son corps, cinq enfants. En fait, ils représentent les sept Régions de l’époque», explique Le Quotidien de l’Économie.