Le 10 juillet 2018 Bassek ba Kobhio en sa qualité de président de l'Association Ecrans Noirs a donné une conférence de presse à la Fondation Muna sise à Yaoundé. L’objectif de ladite conférence était de présenter les grandes lignes de cet événement qui reste très attendu par les cinéphiles et les acteurs de l'univers cinématographique au Cameroun.
Pour cette édition le programme des Ecrans Noirs prévoit la découverte de plusieurs dizaines de longs métrages, documentaires et courts métrages nationaux et internationaux. Un hommage sera rendu à deux monuments du cinéma africain de regrettée mémoire. Le réalisateur burkinabè Idrissa Ouedraogo et le réalisateur tunisien Taïeb Louhichi.
Les salles mises à disposition pour les projections sont Canal Olympia, Sita Bella, le Centre culturel camerounais, l'Institut Goethe et l'esplanade du Musée national (village du festival) pour les projections en plein air. Comme le note Cameroon Tribune du 12 juillet 2018, les séances demeurent payantes, avec la possibilité de se procurer des entrées illimitées dans les salles toute la semaine.
Pour rappel lors de la 21e édition, il y a eu 70 films en lice. Soit deux de moins qu’à l’édition de 2016. Le Cameroun a été le pays à avoir présenté le plus grand nombre de films soit 17. Quatre de ces films ont été primés. Toutefois le Ghana est sorti vainqueur du festival grâce au film «Children of the Mountain» de Priscilla Anany. Ce pays est reparti avec l’Ecran d’or.
Par ailleurs il faut savoir que les Ecrans noirs ont été fondés en 1997. Dans l’objectif de promouvoir et de valoriser les cinémas d’Afrique et du Monde noir. C’est en 2008 qu’il est devenu un festival compétitif.