Le 4 septembre 2021, le Palais des Congrès de Yaoundé a abrité la deuxième édition de la cérémonie du Grand Prix Francophile des médias. C’est une cérémonie qui récompense les meilleurs médias culturels et les meilleurs journalistes culturels de l’année. Au terme de cette cérémonie, la Cameroon Radiotélévision (CRTV) par le biais de sa chaine urbaine de proximité, la FM 94, a été élue, meilleur média culturel de l’année 2021.

Outre la FM 94, d’autres médias ont aussi été récompensés. Du côté de la presse écrite, la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) a eu le 1^er prix média. Culture Ebène est quant à elle, la meilleure presse en ligne de l’année en cours, parlant de la Culture. Alors que Radio Balafon de Cyrille Bojiko remporte le 1^er prix média radio. Pour le 1^er prix média TV, c’est la chaine de télévision privée, Canal 2 International qui rentre avec la récompense.

Quant au concours du Grand Prix Francophilie des médias pour lequel les candidats étaient en compétition en presse écrite, presse cybernétique, radio et télévision; le jury qu’a présidé Aimé Robert Bihina, le rédacteur en chef délégué de la CRTV télé et président de la section camerounaise de l’Union internationale de la presse Francophone (UPF) a jugé les candidats sur le respect de la langue, la qualité de la rédaction et le respect des consignes données.

Cette deuxième édition avait pour thème: «Je m’intègre». Dewa Aboubakar, un journaliste freelance de Amchide a gagné le grand prix du jury, grâce à un reportage de presse écrite qui lui a valu une moyenne de 16,5/20. En recevant son prix ce jour-là, il l’a dédié aux enfants de l’Extrême-Nord qui ne vont pas à l’école à cause des affres de la secte terroriste Boko Haram. Irene Fernande Ekouta, une autre freelance a été lauréate de la presse écrite grâce à une chronique. Charles Abossolo de CRTV Sud a reçu le 1^er prix radio, Alain Talla de Camerooun et Culture.Info est le lauréat de la presse digitale alors que Murielle Amie Nanga, une autre freelance,  a reçu le prix d’encouragement du jury.

Wilfried ONDOA