Bien que la crise qui prévaut depuis quatre ans déjà dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest soit toujours à l’ère du temps, le pouvoir en place a décidé d’organiser les élections régionales sur l’ensemble du territoire national le dimanche 6 décembre 2020. Cette décision considérée comme une grande avancée dans le processus de décentralisation du pays, n’a malheureusement pas été accueillie avec joie par les combattants séparatistes. Ces derniers ont donc pris la résolution de tout mettre en œuvre, en temps opportun, pour perturber le déroulement de ce scrutin.
Et, si l’on s’en tient aux informations diffusées ce lundi 7 décembre 2020 par le site d’information «Monde actuel», ces combattants séparatistes sont effectivement passés de la parole aux actes, avec des conséquences plus ou moins significatives. «Les combattants ont tué un responsable régional qui a voté en dehors de la ville de Bamenda dans le Nord-Ouest, a déclaré un leader séparatiste, Cho Ayaba. Ailleurs, des hommes armés ont ouvert le feu et blessé un prêtre et un séminariste qui se rendaient à la messe dans le village d’Akum dans la région du Nord-Ouest, a déclaré Tatah Mbuy, un porte-parole de l’Eglise catholique au Cameroun. Ayaba a nié toute implication dans cette attaque», peut-on lire dans le corps de l’article rédigé à cet effet.
Contrairement à ces informations publiées par nos confrères de Monde actuel, le ministre de l’Administration Territoriale s’est voulu rassurant. Dans le bilan présenté à la presse nationale et internationale ce dimanche, Atanga Nji a souligné à grand trait que tout s’est passé dans le calme, la sérénité et la transparence.