Les Banen, peuple qu’on retrouve en majorité dans les villes d’Edéa et Douala (région du Littoral), refusent ce qu’il qualifie de bradage de ses terres. Un collectif baptisé ‘‘Les Banen disent non à la vente de leurs terres’’ a rencontré la presse le 7 mai 2020 à ce sujet.
Des échanges avec les hommes de médias, on apprend que le ministère des Forêts de la Faune est sur le point de classer 64 000 hectares de terre dudit peuple comme relevant du domaine privé de l’Etat, pour en faire des concessions d’une trentaine d’unités forestières.
«L’ensemble de notre population ne peut pas comprendre que pareille chose se passe. L’Etat nous a demandés de sortir de nos terres en 1963 par rapport au contexte historique de l’époque qui était le maquis. Depuis lors jusqu’aujourd’hui, nos villages sont dépeuplés. Et alors que des activités sont menées pour que les gens puissent retourner sur leurs terres, on nous sort maintenant un avis de classement qui veut dire que nos terres vont passer dans le domaine privé de l’Etat, l’Etat va s’offrir un titre foncier. Cela veut dire que nous n’avons plus de terres», s’est insurgé Sa Majesté Victor Yatina, chef traditionnel, au micro de Canal 2 International.
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