Depuis un certain temps, le Secrétaire général de la présidence de la République est l'objet des tirs nourris d'une certaine presse ostensiblement instrumentalisée. L'homme qui savonnerait la planche du Sg/Pr ne serait autre qu'Antoine Ntsimi, qui l'accuse d'être pour quelque chose dans son éjection de la Cemac.
Paul Barthelemy Biya' a bi Mvondo avait pris tout le monde de court en nommant un jeune diplomate comme Secrétaire général de la présidence. Ferdinand Ngoh Ngoh n'était alors que Secrétaire général du Ministère des Relations Extérieures. Homme discret et sobre, il se mit aussitôt au travail sans tambours ni trompettes, sans complexe ni forfanterie. Comme ses prédécesseurs, ce collaborateur direct du Chef de l'Etat n'a jamais pris la mouche en se faisant appeler par exemple «vice-Dieu», «scribe du Prince» ou encore «le cœur du pays». Sans ramdam médiatique, cet homme à la limite pusillanime abat au quotidien son travail. D'où vient-il donc qu'aujourd'hui, Ferdinand Ngoh Ngoh soit sujet aux attaques tous azimuts et à tous les noms d'oiseaux à lui affublés? Facile de percer le mystère car, selon des sources concordantes, les malheurs de cet homme dévoué à la tâche viendraient d'Antoine Ntsimi alias «Chicago boy». Ce dernier, accuserait le Sg /.Pr actuel d'avoir soufflé mot à Paul Biya pour son lâchage à propos du dossier l'évinçant du Secrétariat général de la Cemac. Pour ce faire, l'ancien Ministre des Finances utiliserait toutes les herbes de la Saint-Jean pour avoir la peau de cet homme à la probité affichée.
Pour cette sale besogne, le champ de bataille est tout trouvé: la carrière de Nkom-Ndamba et les nominations récentes dans la haute administration. Pour ce qui est de cette carrière, nos sources nous relèvent que les études de celle-ci avaient été faite il y'a plus de 10 ans. A l'époque, cet espace n'était pas occupé. Il fallait donc faire l'étude de l'impact environnemental parce qu’aujourd’hui, cette carrière n'est plus inoccupée, car il y a les risques de nuisance sur le plan de la santé. C'est donc à ce moment qu'Antoine Ntsimi constate que l'on commence déjà à exploiter cette carrière. Le Ministère des Mines, de l'Industrie et du développement technologique lui propose alors 5 endroits différents pour exploiter ses carrières. Il persiste et signe: Seule celle de Nkom-Ndamba l'intéresse parce que, Ferdinand Ngoh Ngoh y possède deux hectares de terrain. C'est là où il va souvent, pendant ses moments de liberté souffler un peu et respirer l'air frais de la campagne, qui recharge les batteries nerveuses. D'où les ennuis de l'actuel Sg/Pr. Dans sa volonté d'avoir son scalp, «Chicago boy» raconterait donc à qui veut l'entendre que c'est Ferdinand Ngoh Ngoh qui aurait milité pour son éviction du poste de Secrétaire général de la Cemac, oubliant que c'est lui qui criait sur tous les toits de Bangui «je suis le Président de tous les présidents de l'Afrique centrale»; ce qui, en son temps, courrouça le Président Bozizé. Celui-ci menaça de se retirer de l'organisation si ce mégalomane était maintenu à ses fonctions. La solidarité sous régionale eut raison de lui. Il devrait donc véritablement s'en prendre à lui-même au lieu de chercher la petite bête ailleurs. Toutes affaires cessantes, il croit donc dur comme fer que, c'est le Sg/Pr qui serait à l'origine de ses malheurs. D'où cette guerre sans merci contre lui par médias interposés et ce, à coup d'arguments sonnants et trébuchants.
De retour donc au pays, nos sources indiquent que, «Chicago Boy» aurait pris sur lui de mettre Ferdinand Ngoh Ngoh en difficulté, quitte à récupérer même son poste. Avec un subterfuge dont il a seul le secret, Antoine Ntsimi aurait instrumentalisé les chefs traditionnels de ce bled pour donner l'impression que ceux-ci avaient signé une pétition pour désavouer le Sg/ Pr, exploiter librement cette carrière. Personne n'est donc dupe. Voilà d'où provient la «mort» de Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce n'est pas tout, l'ancien grand argentier national, dans sa course folle vers le noircissement du tableau du Sg/Pr, raconte a qui veut l'entendre que, Ngoh Ngoh Ferdinand récupère tous les postes des fils de la Lekié pour les donner à ses frères de la Haute-Sanaga, notamment à ceux de Minta, son arrondissement d'origine. Le dire, c'est faire insulte à Paul Biya, en donnant la vague impression qu'il règne et que Ferdinand Ngoh Ngoh gouverne. Une chose est certaine, ces accusations sont non fondées car, Le Sg/Pr, dans ses sacro-saints principes, privilégie les résultats à toutes autres choses, en suivant à la lettre les instructions du Président de la République.
On a pu le constater dans la gestion de l'affaire des 9 étudiants de Master professionnel en relations publiques de l'Iric où l'éthique et la transparence ont prévalu au détriment du népotisme qui transpirait derrière celle-ci. Les cas des nominations comme celle de Toussaint Linus Mendjana en tant que Dg de l'Enam, ont aussi faits des vagues. Ce qu'on semble oublier est que le Dg actuel de l'Enam est arrivé à la Présidence de la République avant Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. A tout prendre, sans faire preuve de mauvaise foi, Ferdinand Ngoh Ngoh tient la barque et continue de bénéficier de la confiance du Chef de l'Etat. Plusieurs exemples sont symptomatiques de cette loyauté (libération des otages Français, de la famille Moulin Fournier, gestion des affaires des crimes rituels...). Comment oublier sa reprise en main du dossier Camair-co grâce à la bonne information portée au Président de la République qui a décidé de la nomination des nouveaux responsables du conseil d'administration et tutti quanti (Nous y reviendrons).