Le député Adamou Koupit cible de malfaiteurs. L’élu de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) a annoncé le 29 novembre sur Canal 2 International que des cyber criminels avaient piraté ses comptes Messenger et WhatsApp et avaient entrepris d’extorquer de l’argent à ses amis et connaissances. «Des individus hors-la-loi cyber criminels utilisent mon profil sur Messenger à l’effet d’arnaquer des honnêtes citoyens à qui ils proposent tantôt des recrutements, tantôt des marchés publics. Et pour cela, ils utilisent les emblèmes des nombreux ministres de la République dont le ministre de la Fonction Publique, le ministre des Marchés Publics pour arnaquer des citoyens», a expliqué l’invité de la dernière édition du programme dominical Canal Presse.
L’honorable Koupit explique que chaque jour qui passe, ceux qui ont déjà envoyé de l’argent aux escrocs se rendent compte de leur erreur et se mettent à chercher à obtenir son numéro à lui. Le député de la circonscription Noun-Centre déclare qu’il va se rapprocher des ministres concernés par les actes des malfaiteurs pour leur remettre «les documents qu’ils utilisent et leurs signatures, les en-têtes et autres».
Adamou Koupit adresse la mise en garde suivante: «je voudrais avertir l’opinion, appeler à être vigilant, de ne répondre à aucune demande d’amitié adressée sur Messenger avec un profil «Honorable Koupit Adamou» habillé en veste à l’hémicycle. Ensuite de ne point échanger avec les gens sur Whatsapp parce qu’ils utilisent également la photo de mon profil là-bas sans hercher à entrer directement en contact avec moi. Je n’ai pas changé mon numéro de téléphone. Ce numéro-là est connu du public. Qu’ils cherchent tout le temps à entrer en contact avec moi avant d’envoyer l’argent».
A ceux qui se méprendraient sur ses activités, il fait savoir qu’il n’a jamais marchandé les recrutements dans la fonction publique ou les marchés publics à l’époque où il dirigeait une commission de passation des marchés publics. Il ajoute qu’il a été remplacé depuis l’entrée en fonction de l’actuelle législature. «Je ne suis plus ni directement ni indirectement impliqué dans les affaires de marchés publics. Même quand j’y étais je n’allais pas en marge de la loi. Je ne proposais pas des facilités d’obtention des marchés aux gens. J’espère que ces cyber criminels seront traqués et sanctionnés conformément aux lois de la République», termine-t-il.