Les experts et producteurs de manioc se sont réunis, le 11 juin 2020 à Yaoundé, dans le cadre de l’atelier «capitalisation/gestion des connaissances et enseignements tirés: clôture du Projet manioc 21».
Cette culture vivrière est très cultivée en Afrique Centrale, et particulière au Cameroun. D’une part, elle est importante sur le plan alimentaire et d’autre part, elle a de nombreux produits dérivés.
Parlant de ses produits dérivés, le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 12 juin 2020 rapporte que: «ses racines comestibles peuvent être appréciées sous forme de manioc cuit à la vapeur, de bâton de manioc, dechikwang, de tapioca, de farine, d’atchiéké et de fufu. L’on compte aussi les légumes, la production de liqueurs et de chips entre autres. Et ce n’est pas tout. Un autre produit dérivé du manioc, notamment l’amidon, offre des utilisations diverses».
«Il sert à la fabrication des produits lactés et anti-moustiques. Avec la pâte d’amidon, l’on peut également fabriquer de la colle», lit-on.
Alors, les seuls efforts de petits producteurs ne suffisant pas pour donner à la filière manioc toute son importance et sa capacité à révolutionner l’agriculture familiale, l’atelier du 11 juin dernier avait donc pour objectif «d’évaluer les appuis multiformes apportés par le projet manioc 21 aux producteurs depuis sa mise en œuvre il y a deux ans», note le journal.
Au sortir de là, les agriculteurs ont bénéficié grâce au Centre technique agricole et rurale (CTA), partenaire technique et financier du projet «des dons financiers, des formations liées à la bonne gouvernance, à la gestion financière et comptable», affirme notre confrère.
Wilfried ONDOA