Un pick-up de l'armée camerounaise en patrouille à Buea, la capitale du Sud-Ouest, l'une des deux régions séparatist AFP/MARCO LONGARI
Le ministère de la Défense a réagi après la diffusion d’une vidéo et d’informations laissant croire que les auteurs de cette barbarie seraient des militaires.
Les images sont choquantes. Une vidéo très vite devenue virale, montre des hommes armés dans une église, ouvrant le feu alors que des fidèles sont réunis pour un culte. L’acte barbare s’est produit le dimanche 22 août 2021 à l’Eglise Presbytérienne de Bali au Nord-Ouest.
Une femme a été tuée et un homme, le pasteur de l’église, a été grièvement blessé. La classe politique et la société civile condamnent unanimement ce sacrilège. Le MRC de l’opposant Maurice Kamto par exemple demande une enquête indépendante afin que les auteurs soient punis.
Immédiatement après l’attaque, des combattants pro séparatistes ont attribué l’acte aux forces nationales de défense et de sécurité. Des accusations rejetées par l’armée, à travers un communiqué du ministère de la Défense.
Tweet d'Ilaria Allegrozzi (c) Capture d'écran
Le capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo indique dans ce communiqué que l’attaque est due à un affrontement entre éléments d’un même groupe séparatiste, ‘‘Buffalo’s Fighters of Bali’’, qui serait dirigé par un certain ‘‘General Grand Pa’a’’.
Aussi, le chef de la division communication du ministère de la Défense dénonce-t-il un «nouvel épisode de diabolisation de nos forces de défense et de sécurité».
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