
Au moment où nous écrivions ces lignes, un calme précaire régnait dans la ville de Bamenda.
La capitale régionale du Nord-Ouest a connu une journée de mardi très agitée. Des tirs nourris ont été entendus pendant une bonne partie de la journée.
Une situation qui a terrorisé les habitants de la ville au lendemain de la traditionnelle journée de villes mortes imposée par les groupes armés. Les commerces et autres échoppes qui avaient ouvert en matinée, ont rapidement dû rapidement refermer. Les populations ont été contraintes de rentrer à la maison.
Tout serait parti de l'attaque d'une patrouille de la police par des présumés combattants séparatistes. Un policier, Petit Bikolo, a été tué. Les éléments des forces de sécurité ont riposté. Ce qui a déclenché un affrontement entre les deux camps.
Pour l'heure, nous n'avons pu obtenir le bilan, même provisoire, de la fusillade. Mais cet incident démontre une fois de plus que la situation reste rendue sur le théâtre de la crise anglophone. Au moment où Yaoundé continue de soutenir l'idée d'un retour au calme.