Le président par intérim d’Ambazonie, Ayuk Sisiku Tabe et neuf autres leaders de la sécession anglophone ont été interpellés ce vendredi 5 Janvier 2018 vers 19h30 au Nigéria par des forces de sécurité camerounaises, selon un communique de l'Ambazonie.
L'on se demande tout de meme comment les forces de sécurité camerounaises peuvent-elles entrer au Nigeria, un pays étranger, qui plus est à Abuja la capitale, et ensuite opérer des arrestations d'individus dans un hotel. Chose tres curieuse et invraisemblable, pour dire le moins.
Dans un communiqué de presse publié le 6 janvier, le gouvernement par intérim d’Ambazonie indique que ces derniers ont été «kidnappés» à Nera hôtel d’Abuja alors qu’ils tenaient une réunion. Le gouvernement par intérim d’Ambazonie condamne leur arrestation et demande leur libération immédiate.
Il faut rappeler que le quotidien Le Jour du 8 novembre 2017 indiquait que les autorités camerounaises avaient émis une quinzaine de mandats d’arrêt internationaux à l’encontre des leaders du Southern Cameroon National Council (SCNC). D’après le journal, une quinze des dossiers avaient été préparés et remis à la police internationale en une seule phase visant l’arrestation et l’extradition au Cameroun du président par intérim d’Ambazonie, Sisiku Ayuk Tabe et ses partisans.
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