Originaires de dix pays d’Afrique francophones, onze journalistes participent depuis le 27 novembre 2016 à un voyage de découverte de l’État d’Israël. Initié par l’Agence israélienne de coopération (MASHAV), il vise non seulement à plonger les participants dans les méandres de la vie israélienne au quotidien - politique interne et étrangère -, mais, surtout, de leurs présenter les projets de l’État juif avec l’Afrique et le Moyen-Orient.
Des questions importantes à tout point de vue pour la politique israélienne d’autant plus que les frontières de ce petit pays (20 770 - 22 072 km2, le Cameroun peut le contenir 21 fois) ne sont pas définies et reconnues par l’ensemble de la communauté internationale. Elles ont évolué au cours de son existence et sont contestées par de nombreux pays. Leur évolution historique, le droit international, les revendications politiques et historiques les concernant sont un sujet complexe et controversé.
Il faut dire que les frontières internationalement reconnues sont celles avec l'Égypte et la Jordanie avec lesquelles Israël a signé des traités de paix. Celles avec le Liban et la bande de Gaza sont des lignes de cessez-le-feu de la guerre de 1948 qu’on appelle également, «frontières de 1967», c’est-à-dire d’avant la guerre des Six Jours. Après la guerre des Six Jours, Israël a aussi pris le contrôle du plateau du Golan en Syrie et de territoires en Cisjordanie, dont la partie orientale de Jérusalem sans aval de la communauté internationale.
Malgré toute l’adversité qu’elle subit du «monde arabe», l’Etat d’Israël se distingue par sa capacité d’adaptation dans un environnement désertique. Plusieurs technologies y ont été développées et Israël entend les partager avec l’Afrique. Les défis sécuritaires des pays du continent noir sont aussi logés en bonne enseigne dans le projet de vulgarisation des méthodes israéliennes réputées à travers le monde.