
La dernière sortie d’Anasthasia Brenda Biya Eyenga en boite de nuit dans la ville de Yaoundé remonte au samedi 11 juillet dernier. Après la cérémonie d’élection de Miss Cameroun 2015, à laquelle elle a pris part aux côtés de sa mère Chantal Biya, elle a été aperçue dans une discothèque aux environs de 2 h du matin. Comme à chacune de ses sorties, un dispositif spécial fait de garde rapprochée l’accompagne.
Samedi dernier Brenda Biya était accompagnée de quatre gardes du corps, selon le journal Le Jour qui rapporte les faits dans son édition du mercredi 15 juillet 2015. Assise dans le carré VIP près de la piste de danse, Anastasie Brenda Biya est entourée de ses amis. Autour d’elle, des hommes à la carrure imposante, habillés en civil, ont quadrillé son espace. L’un de ces hommes est placé à l’avant du carré, l’autre à l’arrière, et deux autres non loin de la piste. Les gardes de la fille du président ont beau vouloir passer inaperçus, leur allure glace certains. Et, bien qu’ils soient silencieux, ils en imposent suffisamment pour influencer les autres clients de la boîte.
Une situation du moins gênante pour les habitués de cette discothèque située en plein cœur de la ville. Une star et sa clique auraient payé les frais de l’arrivée de la fille du président selon le journal. «N’ayant pas remarqué la présence de la jeune fille, l’un d’entre eux décide de se déplacer lorsqu’il est intercepté par l’un des gorilles de l’invité de marque. Sécurité oblige, une nouvelle trajectoire est imposée au voisin de salon de Brenda Biya. Impossible de passer par l’arrière de la fille du président. L’avant est tout aussi contrôlé. La seule possibilité est de contourner la boîte de nuit. Autre chose, les personnes voulant se prendre en photo non-loin de la star de la soirée, ou avec elle, ne le peuvent pas», relate Le Jour.
Des désagréments dont s’accoutument mal les noctambules qui fréquentent les mêmes boites de nuit que Brenda Biya. «Voulant vivre comme une fille normale de son âge, Brenda Biya multiplie les sorties dans les lieux huppés de la capitale. Au grand damn des autres habitués desdits lieux», conclut le journal.
Onana N. Aaron