Par ce temps d’hibernation sportive, due à la pandémie de Coronavirus, l’ancien Lion Indomptable Alexandre Song a habitué les internautes abonnés à son compte Instagram, à des discussions en live, pour meubler le temps et mieux gérer le confinement.
Ce jeudi 14 mai 2020, il avait pour interlocuteur le basketteur Pascal Siakam, champion de NBA 2019. Dans leur talk open space, les deux stars se sont livrées à un partage d’expériences sur leurs disciplines respectives, ponctué de taquineries, de conseils et de confidences.
Le joueur des Raptors de Toronto est revenu sur le débat autour de l’opérationnalité des pensionnaires camerounais de la NBA pour la sélection nationale. Il se dit prêt à revêtir les couleurs de son pays, seulement si certains préalables sont pris en compte par les dirigeants sportifs locaux.
«Quand j’ai pris le drapeau du Cameroun après avoir gagné la NBA, personne ne m’a demandé de faire ça. Je suis Camerounais, et je suis fier de l’être. Si j’ai la possibilité un jour de porter les couleurs du Cameroun, et de représenter le Cameroun au basket, ça me ferait très plaisir», a confié le natif de Douala. «Mon employeur, c’est Toronto. Je leur dois tout ce que j’ai aujourd’hui. Avant que je puisse avoir la possibilité de jouer pour le Cameroun, il faut que les conditions soient solides. Si je n’ai pas l’assurance que je vais venir quelque part où ça sera bien organisé, et que les choses se passent bien, je ne pense pas que j’aurai la possibilité de le faire. J’ai très envie de le faire», a-t-il ajouté.
Il renvoie la balle dans le camp de la Fédération Camerounaise de Basket, et du ministère des Sports et de l’Education physique. L’ailier fort des Raptors s’est de nouveau prononcé sur la polémique qui avait caporalisé son séjour au pays l’été dernier, lorsqu’il avait été convié à une audience du ministre des sports, Narcisse Mouelle Kombi.
«Je suis venu pour des raisons familiales et personnelles, et surtout aider la jeunesse camerounaise. Je n’avais pas d’autre agenda. Je suis simple et je n’aime pas entrer dans la politique. Je n’ai pas eu de nouvelles que le ministre voulait me voir, et c’est le jour où il voulait me voir qu’on m’a dit que je dois le rencontrer. Je ne le savais pas et je n’y pensais même pas. Mon but dans le voyage, ça n’était pas de faire la politique. J’avais dit que tous ceux qui veulent me voir, viennent au camp. Pour moi, le camp c’est le plus important. Si vous voulez vraiment aider le basket et voir évoluer la jeunesse, venez au camp pour moi, c’est le seul référant que j’ai», a répondu Siakam.
Il est confiné à son domicile à Toronto au Canada, où il se consacre à la lecture et aux jeux vidéo pour meubler le temps, et surtout à des entrainements spécifiques (4 fois par semaine), sauf les week-ends, pour maintenir sa forme physique.