La cérémonie de rétrocession de l’église Saint Jean-Baptiste d’Olézoa à Yaoundé a eu lieu le 22 mai 2021. Ce jour, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a remis les clefs de ce chef d’œuvre artistique à l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga. Les fidèles, «comme des assoiffés de la parole de Dieu depuis avril 2020, date de lancement du projet de construction de l’édifice, déferlent dans la salle de célébration avec des cris aigus. C’est l’acte phare de la cérémonie de rétrocession et de consécration de cette église, entièrement construite par le Génie militaire», rapporte le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune en kiosque ce 24 mai 2021.

D’après notre confrère, ce site de 640 m2 contient deux structures. «D’abord, l’église R+1 avec mezzanine, constituée d’une salle de célébration sur deux niveaux, d’un rez-de chaussée, d’une mezzanine avec une capacité d’accueil de 340 fidèles, d’une salle de chemin de croix pouvant accueillir 300 fidèles et d’un clocher culminant. Puis, l’annexe résidentielle avec un rez-de-chaussée qui abrite la zone de service (procure, sacristie, salle de réunion, bureaux...), et un hébergement à l’étage», peut-on lire.

Parlant des aménagements internes, «les sols de la salle de célébration et du chemin de croix, ainsi que l’autel sont entièrement recouverts de marbre blanc. Par ailleurs, les deux escaliers d’accès aux niveaux supérieurs sont revêtus de granite avec des marches antidérapantes. Quant à la salle de chemin de croix, elle est constituée de 14 stations lumineuses. Pour ce qui est des murs et du plafond de la salle de culte, ils sont recouverts de fresques représentant l’image de la création et du salut», écrit le reporter du journal.

Au cours de la messe pontificale qui a suivi cette cérémonie, Mgr Jean Mbarga a déclaré que: «grâce à la mobilisation de la communauté des fidèles et la contribution du ministère de la Défense, nous venons de réaliser un ouvrage original et futuriste dédié à la population locale d’Olézoa pour ses prières quotidiennes, et surtout à la jeunesse universitaire de Yaoundé», lit-on.

Wilfried ONDOA