Cameroun: Après Yves Michel Fotso, Shanda Tonme défend Marafa, Mebara, Nguini Effa, Vamoulke, Ondo Ndong…

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 27-Feb-2017 - 13h21   51265                      
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Le Pr Shanda Tonme CIN SC
Le spécialiste des relations internationales considère comme injustes les condamnations de ces personnalités.

Le Professeur Jean-Claude Shanda Tonme affirme qu’Yves Michel  Fotso n’est pas le seul condamné de l’ «Opération Épervier» qu’il considère comme victime d’une injustice. Sur les antennes de la télévision STV en fin de semaine, l’internationaliste a indiqué que l’ancien directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké, les anciens secrétaires généraux de la présidence de la République Jean-Marie Atangana Mebara et Marafa Hamidou Yaya, l’ancien directeur général de la SCDP Jean-Baptiste Nguini Effa, l’ancien directeur général du Feicom Emmanuel Gérard Ondo Ndong, l’ancien président du conseil d’administration du Crédit foncier André Booto à Ngon, l’ex-directeur général du CNIC, Zacchaeus Forjindam, faisaient partie des personnes injustement emprisonnées.

Au sujet d’Amadou Vamoulké par exemple, l’enseignant de relations internationales déclare: «quand j’apprends aujourd’hui qu’il est en prison je n’ose pas vous dire dans quel  état je me trouve. Je ne veux pas rentrer dans les dossiers, mais j’aimerais voir ces dossiers, je vais m’en occuper».  Il dit d’Atangana Mebara que «c’est un très grand commis de l’État, un des meilleurs ministres des Affaires étrangères que le Cameroun ait eues d’ailleurs». Le motif de la condamnation de Marafa Hamidou Yaya l’étonne. «Condamné pour complicité intellectuelle je n’ai jamais vu ça quelque part moi», s’écrie-t-il.  

Le combat que mène Shanda Tonme pour la libération d’Yves Michel Fotso depuis l’année 2016 amène presque toujours les journalistes à lui demander pour quoi les raisons d’un tel investissement. Face à l’intervieweur de l’émission «Entretien avec», il a eu la réponse suivante: «je ne vais pas dire que c’est le genre de question qui me blesse, mais qui me décontenance.  Le cas  d’Yves Michel Fotso est particulier. J’aurais souhaité que beaucoup plus de personnes le rencontrent. C’est la mémoire matérielle, des éléments qui plaident pour sa défense. Tous ces documents, ces photocopies de chèques, j’attends de les recevoir et de les collecter pour d’autres pour m’engager exactement de la même manière  quand je les aurais eus. Voilà la particularité du cas de Yves Michel Fotso. Yves Michel Fotso est victime d’une injustice brutale. C’est le principe élémentaire de défendre ce qui est juste et de s’élever contre les injustices».      

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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