Alors que la Journée mondiale sans tabac se célèbre le 31 mai 2017, les chiffres en la matière au Cameroun, démontrent que malgré une loi anti-tabac, des campagnes de dissuasion et une hausse du prix du bâton de cigarette, le nombre de fumeux ne régulent pas vraiment. La sonnette d’alarme est tirée par La Nouvelle Expression (LNE) du 26 mai 2017.
Au Cameroun, apprend-on, « 1 100 000 adultes des usagers actuels de tabac, soit 8,9 adultes, 13,9% d’hommes, 4,3% de femmes. A propos des fumeurs passifs, on note 6 720 000 personnes exposées à la fumée secondaire du tabac dans tous les lieux publics (restaurants, lieux de travail, transports, bistrots) ».
Sur le plan de l’économie, indique LNE, « le fumeur de cigarettes manufacturée dépense 4 691 FCFA par mois, soit en moyenne 8,9% du PIB mensuel par habitant en 2013, et pour la publicité des produits du tabac. On note près de 3 adultes sur 10 (31,5%) qui ont remarqué la publicité ou la promotion du tabac et ses produits ».
Toujours selon ces chiffres, « 75,4% de fumeurs ont remarqué les avertissements sanitaires sur les paquets de cigarettes, 35,5% de fumeurs ont envisagé d’arrêter à cause de ces mises en garde sanitaires sur les paquets de cigarettes ».
C’est pour cette raison que la Coalisation camerounaise de lutte contre le tabac (C3T) s’est déployée il y a quelques jours à l’hôpital de district de la Cité Verte. Les membres de cette coalisation ont sensibilisé les malades et non malades sur les dangers liés à la consommation du tabac.