Jeudi 25 jnaver dernier démarrait l’affaire Carole Biloa Nkoumou, candidate malheureuse du concours Miss Cameroun édition 2017, contre le Comité d’Organisation Miss Cameroun (COMICA) au tribunal de Première Instance (TPI) Yaoundé-Centre administratif. Les principaux concernés, Solange Amougou, la présidente du COMICA ; Claude Abate, président du jury du Concours Miss Cameroun 2017 et Caroline Nseke, la Miss élue, quoique tous absents, se sont fait représenter par leur conseil devant le juge de référé pour cette première audience.
Au cours de cette rencontre à laquelle prenait part Me Bahebeck, avocat du COMICA, ce dernier estime que la plainte de Caroline Biloa Koumou n’est qu’un tissu d’allégations, de déclarations infondées et fantaisistes dictés par des personnes tapies dans l’ombre pour jeter du discrédit sur ce concours de beauté.
« La partie adverse inonde les médias d’informations fausses et infondées, injustifiées et fantaisistes. Ce ne sont que des paroles en l’air, des allégations qu’elle balance en l’air et qui n’ont fait l’objet d’aucune récrimination de quoi que ce soit pendant la soirée querellée. Tout s’est passé dans le calme. Ils n’ont saisi personne », argue Me Bahebeck. Et de souligner que si des revendications devaient être faites, elles auraient dû l’être le sir de l’élection et non des semaines après celle-ci. « Finalement, on a l’impression que ce sont des personnes tapies dans l’ombre qui tirent les ficelles dans le but de jeter l’opprobre sur ce concours », poursuit-il.
D’après le quotidien Le Messager du vendredi 26 janvier 2018, cette affaire est renvoyée au 30 janvier prochain, pour « laisser du temps à la défense pour examiner les pièces produites, préparer des observations pour tenter de répliquer à l’écriture de la partie adverse et blanchir le COMICA ». Pour rappel, Carole Biloa Koumou accuse le COMICA d’avoir falsifié le résultat de la finale de Miss Cameroun, édition 2017. Elle a saisi la justice aux fins de faire annuler cette élection et réclame 30 millions FCFA pour le préjudice subi.