Le journal Mutations en kiosque ce mardi 28 janvier 2020 rapporte qu’il est impossible de dire avec exactitude où se trouve Kevin Bama, l’enseignant et principal suspect dans l’affaire de viol de plusieurs élèves de Class six de l’école Excellence Bilingual nursery and primary school localisée à Bonaberi, Douala. A en croire le journal le que dirige Georges Alain Boyomo, «depuis son déferrement au parquet le 13 janvier 2020 par des éléments de la brigade de recherches de Bonaberi, le suspect est introuvable»
Kevin Bama s’est-il volatilisé? Ou alors ce présumé violeur en série médite son sort dans une prison en attendant son jugement? Difficile d’apporter une once de lumière dans l’épais brouillard qui entoure cette affaire. Du côté de la brigade de gendarmerie en charge de l’enquête, comme du côté de l’école où il officiait le doute plane «ça fait plus de 2 semaines qu’on l’a renvoyé et on a plus de nouvelles. Rapprochez-vous du parquet pour avoir plus d’informations» a confié une source proche de l’enquête au journal Mutations. A la direction de l’Ecole Excellence Bilingual nursery and primary school, c’est le même son de cloche «on m’a dit qu’il serait incarcéré à la prison centrale de Douala mais je ne suis pas encore arrivée là-bas», dixit Dorise Ndaptso, directrice de l’école.
De nombreuses zones d’ombres entourent également les résultats des examens médicaux effectués sur 13 filles de cette école (de 9 à 14 ans) en vue d’établir la gravité des faits et le nombre de victimes. A ce sujet, Dorise Naptso affirme que cela va faire «plus de trois semaines que les résultats qu’on a fait aux élèves à l’hôpital de district de Deido sont attendus, et qu’elle ne sait pas pourquoi cela prend trop de temps»
Pour mémoire et ce d’après le journal Mutations ; «les faits de viol avaient été portés à l’attention de la directrice par les élèves quelques temps avant le départ en congés du premier trimestre. Une enquête a été ouverte par ces dernières après les plaintes des parents d’élèves, qui pestaient contre le retour tardifs de leurs enfants à la maison, longtemps après les cours de répétition qui s’achèvent à 16heures. Après les révélations des élèves, une plainte avait été déposée à la Brigade de recherches de Bonaberi et l’enseignant suspect a été interpellé le 6 janvier, le jour de la rentrée scolaire»