Le Plaza Athénée Paris, un hôtel 5 étoiles de luxe, a reçu la visite de plusieurs activistes politiques camerounais, le mercredi 14 octobre 2020. Ces individus qui se réclament d’un groupuscule d’opposants de la diaspora, hostiles au régime presque quarantenaire du président de la République, Paul Biya, dénommé la Brigade Anti-sardinards, sont venus passés un ultimatum aux responsables et employés de cet établissement hôtelier de référence. Conduits par un certain Calibri Calibro, présenté depuis des mois comme la figure de proue de cette organisation, ils ont donné 2 jours à ces derniers, pour mettre à la porte Brenda Biya, l’unique fille du couple présidentiel, qui selon des indiscrétions, loge depuis plusieurs jours dans ce palace. Faute de quoi, l’hôtel sera assiégé par des manifestants en colère.
«Nous ne voulons pas faire du bruit dans votre établissement. Tout ce qu’on demande à cette fille c’est deux jours. Si elle n’est pas là, nous allons descendre. Nous avons chassé son père de l’hôtel intercontinental de Genève. Nous avons empêché son père d’être ici. Si vous ne voulez pas de problèmes, faites partir cet enfant qu’elle aille vivre ailleurs. Au Cameroun c’est un génocide. Son père tue des gens au Cameroun, il y a une guerre civile au Cameroun. Franchement si dans deux jours cette fille est encore là, Nous allons faire du boucan ici, vous n’allez pas avoir idée», a révélé Calibri Calibro à un employé de l’hôtel, qui a promis qu’elle fera passer le message à la principale concernée.
Pour mémoire, on se rappelle qu’il y a quelques jours, les mêmes activistes politiques avaient pénétré dans une église en France, pour interrompre une messe d’action de grâce, sollicitée par la famille de Célestine Ketcha Courtès, la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain.