Charles Ndongo, DG CRTV Archives
En installant les responsables récemment nommés à la CRTV, le patron de la chaîne publique camerounaise de radio et télévision a rejeté les accusations de tribalisme portées contre lui.
Charles Ndongo a tenu à faire une mise au point: «La CRTV est le patrimoine des Camerounais, tous les Camerounais; toutes les composantes et tendances confondues. Le débat qui a cours sur les velléités de confiscation de la CRTV par telle ou telle communauté ne trouvera jamais d'écho favorable chez moi», a déclaré le directeur général de l’office public camerounais de radio et télévision du Cameroun.
Le journaliste s’exprimait ainsi le 30 juin 2021 lors de la cérémonie d’installation des responsables nommés au terme du conseil d’administration du 25 juin dernier.
L’ancien reporter des activités présidentielles réagissait en fait à des allégations de tribalisme portées sur sa personne depuis plusieurs mois.
Ces accusations, soutenues par le lanceur d’alerte Boris Bertolt, indiquent que Charles Ndongo, depuis sa nomination à la tête de la CRTV en 2016, fait la promotion d’une seule communauté, la sienne, au détriment des autres.
Ces derniers jours, ces allégations ont été renforcées suite à l’affaire Coco Argentée. La chanteuse de Bikutsi, elle aussi accusée de tribalisme après deux émissions avortées à la CRTV Télé.
Réagissant à la mise au point du DG de la CRTV, voici le message publié par Boris Bertolt:
«A la suite de cette sortie du DG de la CRTV, Charles Ndongo, sortie que je salue au passage, pour l’instant je ne donnerai plus d’informations sur les récents événements.
J’avais quand même trouvé très grave qu’on en vienne à demander des quotas ethniques.
Mais ce qu’il faut voir derrière cette sortie de Charles et notamment ses propos c’est qu’il reconnaît qu’il y a eu des manœuvres souterraines nauséabondes. Quelques jours avant l’incident de Coco Argentée l’atmosphère était déjà lourde et il le sait. L’affaire Coco Argentée a simplement levé le couvercle d’une marmite qui chauffait.
Ce que je n’ai jamais compris c’est pourquoi Charles Ndongo avait voulu rencontrer Coco Argenté avant d’écouter au préalable ses propres journalistes. Pourtant il a le devoir de les protéger de prime abord.
Mais tout le monde peut faire des erreurs de choix.
Les clarifications d’aujourd’hui sont toutes à son honneur et j’estime avoir fait mon travail de lanceur d’alerte. Ce dossier est pour l’instant terminé».
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