Le président de la Banque de développement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a récemment annoncé une nouvelle sortie de la banque qu’il préside sur le marché financier sous régional. Pour cette autre sortie, le président annonce sur le site internet de la BDEAC que c’est la somme de 100 milliards de FCFA qui est recherchée par son institution bancaire.
Dans son édition en kiosque ce 1er septembre 2021, le quotidien Cameroon Tribune annonce que cette nouvelle levée de fonds aura lieu en ce mois de septembre, et se fera par appel public à l’épargne. «Même si les conditions de cet emprunt obligataire ne sont pas encore précisées, des sources expliquent qu'il se fera à un taux d'intérêt plus attractif que le dernier (5,45% pour la période 2020-2027), question d'attirer plus d'investisseurs», peut-on lire.
Sur la note publiée par Fortunato-Ofa Mbo Nchama, on apprend que cette sortie a pour but de répondre à une hausse des demandes de financements exprimées à la fois par les États et les privés de la sous-région. De manière plus précise, «l'ambition affichée par la BDEAC est d'appuyer la relance économique par un renforcement du secteur privé. Mais également au financement des projets intégrateurs pour lesquels la banque dit avoir déjà assuré 49% des engagements qui avaient été pris à Paris lors de la table ronde des investisseurs de la CEMAC», lit-on.
Ainsi, «cette enveloppe que compte lever la BDEAC constitue la seconde phase d'un plan de financement de 300 milliards de FCFA entamé l'année dernière. Ce plan avait d'ailleurs été approuvé par le Conseil d'administration de la Banque», écrit le journal.
Enfin, par rapport à la célérité de cette opération, le président compte sur la crédibilité de sa banque: «nous restons convaincus de l’excellente qualité de notre signature, des garanties et du rendement que nous offrons. Nous ne voyons donc ici aucune difficulté à concourir avec les États qui eux-mêmes nous ont donné mandat pour qu'on puisse aller sur le marché financier de l'Afrique centrale», lit-on.
Wilfried ONDOA